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« Pourquoi ce désamour, cette défiance croissante envers une figure jadis mythifiée ? Dans Le Métier d’intellectuel, Fadma Aït Mous et Driss Ksikes analysent le déclin de ce symbole à l’ère des masses révolutionnaires, émancipées et ultra-connectées. […] Les deux chercheurs estiment que les intellectuels, loin d’être moribonds, sont plutôt inaudibles, « très peu visibles dans le magma médiatico-consumériste ». […] Des entretiens passionnants. » Sana Guessous, La Vie éco, 21 février 2014
« L’ouvrage de référence que l’on attendait. […] Ce livre offre un passionnant voyage dans la pensée à travers la mobilité du dialogue, vif et fécond, qui s’établit entre Driss Ksikes ou Fadma Aït Mous et ceux dont ils sont allés creuser la parole, et sonder la pensée… […] Cet héritage mouliné, digéré, réévalué à l’aune de la réalité de notre société marocaine, donne lieu à de passionnantes réflexions proposant des pistes ouvertes au-delà des constats lucidement formulés, où la moindre digression devient un outil de lecture essentiel. […] Une palette de penseurs marocains humanistes. »Lamia Berrada-Berca, www.dimabladna.ma, 26 mars 2014
« Une excellente entrée pour (re-)découvrir, donner à lire des auteurs souvent discrets, c’est-à-dire loin de ceux dont la visibilité médiatique occupe une part croissante du temps de travail. […] Une importante contribution à la compréhension des conditions de production et de diffusion du travail intellectuel en général, et au Maroc plus spécifiquement depuis l’indépendance. » Dominique Marchetti (chercheur au CNRS (CJB)), www.cjb.ma, édito, 12 mai 2014
« On découvre au fil de ces dialogues captivants et fort documentés des facettes qui échappent parfois à la perception du révolutionnaire arabe plein de foule et ultraconnecté. » Nadia Lamlili, Jeune Afrique, 11-17 mai 2014
« This thoughtful panorama of some of Morocco’s most interesting scholarship is a rebuke to the “mass of inaudible academics who keep their distance from the public space” and an inspiration to those who would like to occupy the challenging, complex role of the public intellectual. » Ursula Lindsey, Al Fanar, 8 décembre 2015
« Le questionnaire s’ajuste avec une grande finesse de touche à chacun des quinze intellectuels approchés. […] Dans ces entretiens, on accède au cœur de la loge de l’artiste. Et on reçoit une leçon de méthode. Ce livre est donc important non seulement pour prendre l’air du temps au Maroc, mais pour entreprendre un retournement réflexif sur notre métier et penser avec des intellectuels de l’autre rive. » Daniel Rivet, XXème siècle, 2016
« L’apport de cette enquête est double. On apprend sur le Maroc et on réfléchit avec cette cohorte de chercheurs patentés à l’exercice de l’intellectualité aujourd’hui. […] À lire cet ouvrage, on réalise mieux le déficit des contacts intellectuels qui se creuse entre les deux rives et l’échange inégal dans le commerce des idées. […] Cet ouvrage a déjà atteint le tirage de 5000 exemplaires au Maroc réputé pour être une société baignant encore dans l’oralité. On lui souhaite de traverser le détroit pour irriguer notre propre débat sur la condition d’intellectuel et son rôle dans la cité auquel il fait écho. Universel et singulier : ce livre tonifiant tient les deux bouts de cette équation qui ne nous est pas familière, nous qui vivons (pour combien de temps encore ?) dans un univers intellectuel surplombé par un universel trop unilatéral nous masquant le foisonnement des singularités. » Daniel Rivet, Année du Maghreb, 2016
VIDEOS
Lancement du Métier d’intellectuel sur Noonpress, ajouté sur Youtube le 28 février 2014
Le Métier d’intellectuel au journal du soir sur 2M le 23 avril 2014
Le Métier d’intellectuel cité dans Macharif le 19 juin 2014 à 28’41
Entretien avec Driss Ksikes à propos du Prix Grand Atlas sur Médi 1 le 24 novembre 2015
ET AUSSI
« Un ouvrage sobre, pour mieux annoncer la couleur, en quelque sorte, celle du débat d’idées. » Mohamed Bakrim, Al Bayane, 24 février 2014
« Driss Ksikes et Fadma Aït Mous ont rassemblé dans le même volume des entretiens avec quinze des plus grands penseurs marocains. Chacun à sa manière, ils livrent des clés permettant de comprendre le présent, et peut-être d’agir sur l’avenir. Un livre événement. » La Librairie des Colonnes, Tanger, Newsletter de mars 2014, rubrique Coup de cœur
« Gravissant le mont Olympe de la pensée contemporaine marocaine, ces deux alpinistes [Fadma Aït Mous et Driss Ksikes] nous offrent un livre fondamental, puissant. […] Une radioscopie de la genèse des milieux intellectuels sur les cinquante dernières années. […] Un marque-page de l’histoire de la pensée marocaine. Si récent, mais déjà une référence. » Réda Dalil, Le Temps, 14 mars 2014
« C’est toute une génération de grands penseurs marocains qui s’expriment sur des questions politiques, culturelles et sociales. » Montassir Sakhi et Justine Peullemeule, montassirsakhi.wordpress.com, 1er avril 2014
« En soignant autant le parti des idées que celui de leur communication le premier ouvrage de cette maison d’édition ressuscite « le vrai livre ». » Salima S. El Mandjra, 9 avril 2014
« L’ensemble ne dévie pas d’une facture humaniste propre à répondre au souhait le plus cher de nos intellectuels : donner au lecteur la possibilité de penser par soi-même. » Saïd Afoulous, L’Opinion, 15 avril 2014
« Le métier d’intellectuel est une belle aventure éditoriale qui a suscité une dynamique et un débat de grande envergure. Et ce à travers des dialogues sereins avec quinze intellectuels marocains. » Younes Meskine, Akhbar Al Yaoum, 25 avril 2014
« Ce livre sur la situation de l’intellectuel au Maroc s’étend aussi celle de l’intellectuel arabe. » Noureddine Saddouk, Al-Dawha, mai 2014
« Ce voyage riche et enrichissant permet d’esquisser une certaine histoire des idées au Maroc. En nous invitant à découvrir ces dialogues, les auteurs espèrent ainsi servir de prélude pour que le lecture puise et puisse penser à son tour avec celles et ceux, dont le métier est avant tout de réfléchir de manière critique. » S. B., Agir par la culture, n°38, été 2014
